Les nouvelles sources d’énergie pour les transports:

La voiture électrique, l’hydrogène et le biocarburant pour les trains (et les voitures) et les piles (pour les voitures, mais également les trains).

Est-ce l’avenir ?…

Quelques articles qu’il est bon de consulter :

  1. La voiture électrique : D’abord LIRE ICI, un article de « Reporterre » …
  1. Le biocarburant, la SNCF expérimente : LIRE ICI
  2. Les piles et l’hydrogène pour les trains (et autres énergies!) : LIRE également ICI.

Que peut-on dire de ces nouvelles énergies :

Qu’il y a, sans aucun doute, des points positifs, hélas de nombreux problèmes restent en suspens :

  • L’hydrogène doit être produit (il n’existe pas naturellement dans la nature, comme l’oxygène) et son coût énergétique reste élevé, donc polluant. Là encore la pollution ne réside pas dans son utilisation (ce qui permet à certains d’affirmer que l’hydrogène est une source d’énergie bonne pour la planète dans son utilisation : trains ou voitures), mais dans sa production.
  •  Les piles sont polluantes au moment de leur réalisation (métaux rares) et de leur destruction (les fameux déchets). Mais, là encore, cela permet d’obtenir des « modes de transport dit non polluants ». L’article ci-dessus montre que c’est une arnaque. Ceci dit, la pollution ne se situe pas chez nous (en Europe), mais en Chine (là où sont les mines des « métaux rares »), c’est certainement pour cette raison que l’on essaie, par l’intermédiaire de la réclame outrancière à la TV, de convaincre le consommateur, ce qui semble être le plus important.
  • Les bio-carburants !… c’est bien a priori !, mais il n’échappera pas que si le parc correspondant à leur utilisation s’agrandit drastiquement (voitures, trains, bus, camions), les terres permettant de les produire « grignoteront » les terres dites alimentaires sur la planète, ce qui sera in fine, un problème…

Juste une réflexion personnelle qui n’engage que moi :

Le seul moyen de limiter la pollution par les transports (importante en pourcentage, voir les articles ci-dessus) réside dans deux solutions :

  1. Diminuer le nombre de voitures, camions et bus sur les routes d’une manière drastique et contrainte (problème de l’écologie contrainte… ou non ! C’est effectivement le tôlé médiatique sitôt que l’expression « Ecologie contrainte » est évoquée).
  2. Pratiquer une refonte en profondeur de la SNCF (ceci si l’on refuse la concurrence ou la privatisation), permettant de faire rouler des trains nombreux (sur tout le territoire), d’une manière pérenne, efficace (trains arrivant à l’heure !) assujetti à des tarifs raisonnables (doit-on subventionner le transport?). Ceci, y compris et même surtout, le fret (camions qui détériorent nos routes, au frais du contribuable!)

Mais, et je dois l’avouer, on est très loin de pouvoir mettre en pratique ces deux propositions (pourtant la Suisse s’y est engagée depuis longtemps), surtout dans un pays producteur de voitures et de camions (très peu aujourd’hui fabriqués en France, est-il besoin de le rappeler).

A moins que les usagers prennent subitement conscience de laisser la voiture au garage, ce qui en aucun cas est d’actualité (la voiture étant synonyme de liberté, voir les « gilets jaunes » – c’est un constat et pas une critique – et la pub à la TV – c’est une critique – , de plus le lobby de la voiture est omniprésent).

N’oublions pas que, pour finir, les écolo-sceptiques sont toujours présents (même chez les économistes) et que nos écolo-politiciens se tirent, sans cesse, des « balles dans les pieds », plutôt que de prendre à bras le corps les vrais problèmes…

On en discute!?

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