Mobilités douces

Tout d’abord une synthèse sur la mobilité plus propre:

Nous sommes une association qui milite pour la mobilité, toutes les mobilités confondues, même si la voiture et le bus ne font pas partie de nos préoccupations prioritaires (même la voiture électrique, pour des raisons qui demanderaient quelques explicitations)

Après un petit travail de recherche sur Internet, nous plaçons sur notre site quelques informations essentielles concernant ce type de mobilité :

La mobilité douce : définition (source : https://www.securite-routiere-az.fr/m/mobilite-douce/)

La mobilité douce désigne un déplacement dont le moyen de locomotion a uniquement recours à la force musculaire, tels que la marche à pied ou le vélo, ce qui exclue les moyens motorisés;

Commentaires :

Ce terme de mobilité douce ou de mode doux est apparu dans les années 2000 pour qualifier la promotion des déplacements qui ne causent pas d’émissions de dioxyde, la marche à pied et le vélo, et marquer l’avenant d’engins de déplacement non motorisés revenant à la mode tels que les rollers ou les trottinettes

Il s’agit d’une manière de se déplacer sans polluer l’environnement et sans gaz à effet de serre, e t à vitesse plus lente que les véhicules motorisés, d’où l’emploi du mot mobilité qui, lui, s’est substitué au terme : circulation utilisée dans les années 80, puis déplacement dans les années 90. Ce terme de mobilité douce a tendance à être remplacer dans les années 2010 par le terme de « mobilité active » qui signifie que ces modes sont aussi bon pour la santé.

L’arrivée des engins de déplacement personnel motorisés (dit EDP) qui tentent d’envahir les villes depuis deux-trois ans, modifie le paysage de la mobilité d’autant que le lobby commercial de ces engins essaie de s’approprier le terme de mobilité douce ou de mobilité active. Préférant utiliser les trottoirs, ces engins posent d’évidents problèmes de sécurité pour les piétons.

La mobilité douce ou la mobilité active constitue la population des usagers dits vulnérables, bien que parfois, on classe parfois dans les statistiques accidents les motocyclistes également come des usagers vulnérables.
En savoir plus : https://www.securite-routiere-az.fr/m/mobilite-douce/

Quelques adresses qui peuvent vous être utiles :

Les voies vertes en France :

https://www.francevelotourisme.com/conseils/preparer-voyage-velo/voie-verte

Par exemple : V50 : La Voie Bleue, Moselle-Saône à vélo, de Fontenoy-le-Château à Jussey (Haute-Saône): Le LIEN ICI

Voici une photo prise sur cette voie:

Remarque : les voies vertes se situent sur des tracés divers, en particulier des plateformes d’anciennes voies ferrées. Si on considère que le train devrait être un mode de transport prioritaire, on peut regretter et certains ne s’en privent pas (dont je suis), le remplacement des rails par des voies où circulent des vélos et des piétons ; en effet, les chemins vicinaux sont nombreux dans nos campagnes. Mais, on peut aussi considérer que les plateformes sont ainsi préservées (combien ont été détruites, d’autres vouées à l’abandon total) en attendant un retour (hypothétique, diront d’autres) du mode de transport ferroviaire !…

En revanche, il semblerait que les voies vertes procurent aux campagnes traversées un essor économique non-négligeable… Ce point est très important. 

La mobilité douce à Verdun: UN LIEN ICI

Quelques autres adresses pour prendre connaissance de la mobilité douce dans notre région proche :

Voie verte du Sud-Ardenne : ENCORE UN LIEN

Voies vertes de la Marne : TROUVEZ ICI

A vélo en Meuse: UN AUTRE LIEN; PUIS UN AUTRE

A vélo en Argonne : ET ENFIN CELUI-CI

Les voies vertes en France:

Un texte sur la mobilité plus propre:

Synthèse de l’atelier thématique : mobilités plus propres

Ensuite un texte sur le vélo:

Train + Vélo, une synergie vertueuse     Saison 1 (auteure: Sylvie Queinnec)

( Article « hors Covid 19 »)

En préambule, le constat !  

Construire des voitures…Et mettre tous ses œufs dans le même panier…

Nous payons maintenant les effets de la  politique tout-voiture française.

Étalement urbain, pollution sonore et aérienne, dont les émissions de GES et de particules, encombrement  de l’espace public par   =>// les voitures à l’arrêt ou en « mouvement » (on devrait dire moteur en marche…) sont des problèmes  auxquels doivent faire face les collectivités locales.

Concernant les particules, qui augmentent notre vulnérabilité aux infections respiratoires  et aux  accidents  cardiaques, une étude de 2020 a montré qu’en ville ces particules sont issues à plus

de 55% de l’abrasion des plaquettes de frein. Ce danger pour notre santé ne sera donc en rien modifié par le remplacement (s’il était possible)  du parc automobile par des voitures électriques ou à hydrogéne.

42% des déplacements de moins de 1km pour se rendre sur les lieux de travail se font … en  voiture. (INSEE 01/2021) //<=

Des solutions ? Un rayon lumineux…

 Strasbourg, Nantes, Bordeaux, Rennes, Angers, pour citer quelques villes dont les plus emblématiques  se sont donnés  des objectifs  de part modale vélo à 2 chiffres ( France urbaine 2%, Strasbourg ville déjà 15% , 8% agglo…).

Une politique ambitieuse et volontariste en faveur du vélo est  =>// un projet global qui doit comporter :

  • des aménagements et infrastructures de voirie sécurisés, se déplacer à vélo ne doit pas vouloir dire se mettre en danger.
  • des espaces de stationnements dédiés et adaptés aux usages, simples ou abrités des intempéries, voire fermés, payants ou non…Pas question de risquer de se faire voler son vélo à chaque sortie.
  • une offre intelligente de vélos en libre-service ou en location longue durée à coût maitrisé.
  • des points d’accueil vélo, pour des réparations urgentes, ou de simples réglages;
  • des transports en commun pensés pour l’intermodalité, afin d’augmenter le nombre de trajets possibles sans voiture. //<=

A vélo,  pour prendre le train sans stress !

 Episode 1 Les trajets du quotidien.

L’exemple alsacien : quand on veut, on peut.

Un petit tour en Alsace fait du bien, on ne célebrera jamais assez sa gastronomie et ses bons vins.

Mais pour se donner de l’espoir aller faire un tour du coté des  =>// gares est bon pour le moral.

Strasbourg : le parvis de la gare etait envahi de vélos ! La métropole a du rajouter  des arceaux passant ainsi à 3000 places de stationnement vélo, à et prés de la gare dont 850 payantes en sous sol !

Imagine t-on 3000 autosolistes tentant de se garer pour prendre le train ? Non, ils iraient directement à leur destination en voiture.

Toutes les gares alsaciuennes ont été confrontées à cet afflus de vélos à gérer. Tant mieux ! Car cela prouve que quand les conditions en sont réunies, les citoyens font le choix intelligent de dépenser  moins et de se maintenir en santé tout en permettant à toute la collectivité de bénéficier de l’amélioration des conditions de vie liées à un meilleur environnement.

En conclusion,  réaliser les conditions d’un usage confortable et efficace du vélo pour les « vélotaffeurs » entraine un accés facilité aux gares et un meilleur taux de remplissage des trains du quotidien. //<=