La mobilité active, le vélo :

Train + Vélo, une synergie vertueuse     Saison 1 (auteure: Sylvie Queinnec)

( Article « hors Covid 19 »)

En préambule, le constat !  

Construire des voitures…Et mettre tous ses œufs dans le même panier…

Nous payons maintenant les effets de la  politique tout-voiture française.

Étalement urbain, pollution sonore et aérienne, dont les émissions de GES et de particules, encombrement  de l’espace public par   =>// les voitures à l’arrêt ou en « mouvement » (on devrait dire moteur en marche…) sont des problèmes  auxquels doivent faire face les collectivités locales.

Concernant les particules, qui augmentent notre vulnérabilité aux infections respiratoires  et aux  accidents  cardiaques, une étude de 2020 a montré qu’en ville ces particules sont issues à plus

de 55% de l’abrasion des plaquettes de frein. Ce danger pour notre santé ne sera donc en rien modifié par le remplacement (s’il était possible)  du parc automobile par des voitures électriques ou à hydrogéne.

42% des déplacements de moins de 1km pour se rendre sur les lieux de travail se font … en  voiture. (INSEE 01/2021) //<=

Des solutions ? Un rayon lumineux…

 Strasbourg, Nantes, Bordeaux, Rennes, Angers, pour citer quelques villes dont les plus emblématiques  se sont donnés  des objectifs  de part modale vélo à 2 chiffres ( France urbaine 2%, Strasbourg ville déjà 15% , 8% agglo…).

Une politique ambitieuse et volontariste en faveur du vélo est  =>// un projet global qui doit comporter :

  • des aménagements et infrastructures de voirie sécurisés, se déplacer à vélo ne doit pas vouloir dire se mettre en danger.
  • des espaces de stationnements dédiés et adaptés aux usages, simples ou abrités des intempéries, voire fermés, payants ou non…Pas question de risquer de se faire voler son vélo à chaque sortie.
  • une offre intelligente de vélos en libre-service ou en location longue durée à coût maitrisé.
  • des points d’accueil vélo, pour des réparations urgentes, ou de simples réglages;
  • des transports en commun pensés pour l’intermodalité, afin d’augmenter le nombre de trajets possibles sans voiture. //<=

A vélo,  pour prendre le train sans stress !

 Episode 1 Les trajets du quotidien.

L’exemple alsacien : quand on veut, on peut.

Un petit tour en Alsace fait du bien, on ne célebrera jamais assez sa gastronomie et ses bons vins.

Mais pour se donner de l’espoir aller faire un tour du coté des  =>// gares est bon pour le moral.

Strasbourg : le parvis de la gare etait envahi de vélos ! La métropole a du rajouter  des arceaux passant ainsi à 3000 places de stationnement vélo, à et prés de la gare dont 850 payantes en sous sol !

Imagine t-on 3000 autosolistes tentant de se garer pour prendre le train ? Non, ils iraient directement à leur destination en voiture.

Toutes les gares alsaciuennes ont été confrontées à cet afflus de vélos à gérer. Tant mieux ! Car cela prouve que quand les conditions en sont réunies, les citoyens font le choix intelligent de dépenser  moins et de se maintenir en santé tout en permettant à toute la collectivité de bénéficier de l’amélioration des conditions de vie liées à un meilleur environnement.

En conclusion,  réaliser les conditions d’un usage confortable et efficace du vélo pour les « vélotaffeurs » entraine un accés facilité aux gares et un meilleur taux de remplissage des trains du quotidien. //<=

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